L’été des jeux de mots laids

Comment le poète vit-il un été
De canicule augmentée ?
En attendant la marée montante
De l’inspiration nonchalante,
Les mots découvrent le loisir
Qui font semblant d’écrire.
Le Je ramasse les rimes
Pour en faire des maximes.
Alors arrive le jeu de mots suprême
Le jeu de mots laids par excellence
Celui à cacher des gens qu’on aime
De peur qu’ils découvrent son errance.