Tragédie grégaire

 

Vide-ordures océanique de l’homo erectus
Traversé, exploité, en chalut ou pedibus,
Depuis la plage, l’usine ou la décharge ouverte.
But intentionnel qu’une mer en soit recouverte.

Les particules de plastique sont le meilleur carburant
Du processus d’auto-destruction du prédateur vivant.

Qui ne voit, qui ne sent, qui n’entend rien,
Sourd à sa propre panique de cerveau reptilien.
La léthargie est le placebo du Valium
Pour la plus grande perte des hommes.

Particules d’espoir ensevelies sous le rêve
De quelques visionnaires impuissants.
Les consciences n’ayant pas les mêmes enjeux,
La destruction ne connaîtra aucune trève.