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Alors vint la lumière
Comme un vol aérien
Qui put te dire l’essentiel.
L’air de vouloir tout
Ne sert tellement à rien
Que le chemin en devient
Libérateur
à toute heure
Du jour et de la nuit,
Mais, surtout de la nuit.
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Orages
Vains vers qui se cherchent
Par un détours de vignoble
Vitesse au pied, telle une flèche
Retour vers le présent mirage,
La vie et ses revers qui font rage.
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Le silence de la mangue
Au petit matin d’automne
Accompagne l’oiseau
Qui profite du dimanche
Pour se faire entendre.
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Au bord du soir
Les oiseaux
S’écoutent.
Perchoirs
Au rituel renouvelé.
Contrer la peur ancestrale
Assise sur une mystérieuse
survie.
Comme un pied de nez
Au jardin du hasard.
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Dans le lointain effréné
Soudain, le silence, le vrai.
Suspendu à la lumière du soir
Sur le chemin de la maison
Qui sent frais les ajoncs.
Les amis t’ont laissée
Repartir comme un cheval.
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La Nature attend
Un virage de l’esprit ;
Sans maudire, elle écrit
Avec le sang de la terre
Les mots du visionnaire,
Blackfeet.
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La mouche se frotte
les pattes arrières.
Elle n’a que faire
de la survie humaine.
La nuit recouvre
les sentiments guerriers
à l’œuvre dans les contrées
urbaines.
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Inconnu destinée
où peur et curiosité se croisent, s’enfilent, se heurtent.
Fuir, c’est toujours avancer.
L’esprit, de trop, jette l’éponge quand passe l’évidence.
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Je ne suis pas de ce monde
Entre soi et l’univers
Les parasites mortifères
Dansent à l’envers
Occultant l’amour du chemin.
Relisons Buson à l’endroit
Où poussent les bancs en bois
Sous les arbres, sous la Lune
Comme il se doit.
Ce monde n’est pas le mien
Mais son milieu me tient
Et mon corps se caverne
Pour ne souffrir d’un rien.
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