Jungle humaine III

 

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Qand l’esprit rétrécit s’égare, hypnotisé,
Chaque bout de terrain finit en oripeaux.
Quelle infamie délétère qu’un arbre à terre
Mais le béton trépigne, le con veut son parking.
Insolente défaite !

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Imitation défaillante,
pollution mentale ;
La Nature a des lois mais
celles de ses conscients
est la plus violente
qui soit.
Fatale.

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Vibrations en suspens
Ondes éphémères,
Sous le choc du rêve
L’artiste espère
Sa provocation.

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Cœur percé de merde
Aux confins de la Pointe
L’aménagement te met au défi
D’applaudir par mégarde.

L’illusion du confort
Où l’absurde qui suinte
Aménage ton avenir visuel
Douloureusement hors champ
Hors chant du beau.

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Jungle humaine III © mai 2018