L’appel de la contemplation
Englobait la mesa.
Mais l’horizon du plus fort
Imposa la nature à sa soumission.
Wasichu sans envergure
Empli de peurs
Déchiqueta la beauté,
Brûlant le sacré sans mesure.
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Du haut de son nid cerclé
L’oiseau observe notre suffisance :
Ce parking hideux à caisses polluantes
Ces blocs de murs anguleux et froids
Ces panneaux aux images défigurantes
Ces arbres que l’on abat de sang-froid
Ces terres pesticidées devenues infertiles.
En soufflant, le vent balaie
Mais ne fait que déplacer
Le propos stérile de l’humain
D’une crasse sans lendemains.
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La folie n’a aucune forme,
juste une prétention.
Si profonde est ma tristesse
mêlée de colère indicible
devant l’éradication silencieuse
des plus grands fils de la Nature.
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Tout ce qu’ils veulent
Ce sont des « bubbles ».
Des algo veules
Qui pleuvent de la récolte.
Les cow-boys n’ont plus de colts
Mais des quants solitaires,
Lucky Luke dépassé par l’ère,
À la solde du soldat numérique.
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Encerclé, dos au mur :
Muraille d’échines d’une
Piétaille qui s’échine à
Résister pour des prunes.
Le pavé sent l’amour
Le pavé sent la haine
Et big et bang
Pour toujours
Dans la cour,
La Terre reprendra
Sa vraie nature.
Cercles © 2019 work in progress
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