…………
……
Aménagement
Sans ménagement
De son environnement,
L’homo parasitus
Aveugle et sourd
À l’utilité de la beauté.
………
……
…………
……
Sur le cul de la mule,
L’homo parasitus accumule,
Acculé à sa finitude.
Simuler l’amplitude,
Combler les Danaïdes
Contrer l’angoisse du vide.
…………
……
…………
……
Déchet-moi, déchet-vous
Déchet tout, déchet-nous
Enchaînés
Au point de non retour à la vie,
Là où le mur du con se franchit,
Dépêchez-vous de n’être qu’un déchet.
…………
……
…………
……
Souillez, souillez, mes frères,
Vous n’avez qu’une seule terre.
Bien chanceux qu’elle accueille vos pas
Jusqu’à votre trépas.
ssssss
ssssss
sssss
sssss
Le dernier carré s’accroche
La majorité décroche
Comme on éteint la lumière
Au-dessus de la cimaise
Qui éclairait le tableau de la vie
En commun.
ssssss
ssssss
sssss
sssss
Étouffant toute végétation
Voilà que s’avance le désert
Grignotant arbre après arbre,
Les rebelles qui poussaient de travers
Comme ceux qui poussaient tout droit.
Désertique devient mot scientifique
À la mode de nos contrées envahies.
Partout où il passe, la liberté trépasse.
il a de belles nuits noires devant lui,
Le désert de la pensée.
ssssss
ssssss
sssss
Homo Parasitus © 2014
Textes protégés, reproduction interdite.