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L’oreille prête son rêve à l’attente,
Collée à ce coquillage aussi creux
Qu’un rouleau de vague.
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Ô mer de fortune
Vit, lèche, s’étale ;
Aucune rancune
À l’horizon de nos failles.
Bruits de guerres
Ou paix des armes,
Sous la mer
Tout est calme.
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La langue des silencieux
S’écrit dans les grains de sable
La politesse du vent
Pour toute fortune
Aimable.
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La mémoire
Des gens biens
Qui ne devraient jamais partir.
Le manque dans lequel
Ils laissent notre cœur,
Aux confluents du désir
Et de la peur.
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Partir en vrille
Dans une mer intérim.
S’abîmer en mer d’iris
Où le vin est sublime
Mais où la faiblesse
Est si juste.
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Le silence ne dira jamais rien
C’est son métier.
Une notion qui arrange bien
Les âmes qui rêvent d’oublier.
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Le temps d’une vague
J’ai cru te voir.
Le temps de te parler
Seul, le ressac m’a répondu.
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Guillevic vint et dit
De rocs en dolmens
La Bretagne du non-dit
Sous la pierre, la peine.
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Le silence des coquillages © 2013-2014
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