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Dans le creux de l’heure
L’écrit s’accroche
Au naufragé de l’humeur,
Attendant que l’âme décroche.
Aucun mouvement, aucun esprit
Ne doit déranger le chemin ;
Le poète s’éprend de son envie
Espérant vivre seul comme un arbre.
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Le chaos
C’est le cœur et l’esprit
Qui avancent parallèlement
Et ne se rencontrent
Que rarement.
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Pour le cœur humide
L’impasse du verre vide
Au fond du tonneau
Des Danaïdes.
Candide, le poète
Lève son œil ruisselant
Comme on jette des larmes
Sur du papier bavard.
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Le bonheur n’est rien.
Rien d’autre qu’une idée.
On s’entraîne à le chercher
Pour ensoleiller le reste de sa peur.
Mais le cœur, comme la terre
A besoin d’humidité
Pour se reconnaître et vivre
Dans le soulagement de naître.
to be continued …
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