Perceptions lointaines
Le son de soi qui frémit dans l’espace
Le rappel de l’appel. Fresque.
De l’armure patchwork qui défile
Spasmes éthérés au bout du destin
Où les parodies fondent à la lune noire.
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Liseuse de mésaventures
Dans le marc de souvenirs,
Le rythme n’est que le guide.
Où je passe, je trépasse, et
L’équilibre tente sa chance
Dans la résonnance
Qui prend tout son temps.
L’esprit n’est que vision,
Se téléscopent alors
Des espoirs en loques
Sous les fondations
Du dedans et du dehors.
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Tu effleures la porosité des choses
Les énergies observent tes peurs ontologiques,
Mais les phénomènes imperceptibles
Suivent leur flux logique sans prétendre.
Tu passes entre deux vides
Quêtant une once d’hémisphères,
Mais la pratique de l’osmose invisible
Souffle sa présence humblement.
L’adjectif devient superfétatoire
Le savoir, seul, sait attendre
Le signe passant.
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Dans le jardin qui soigne
L’humus éponge les pleurs du ciel,
Le vent se fiche du temps
Le rateau a la mémoire rouillée.
Les fleurs passent leur saison
En mouvements incantatoires
Suivant le jour, suivant la nuit
Traversées par le miroir de l’instinct.
Dans le jardin qui soigne
L’araignée en équilibre
Traverse l’éther invisible.
La haie grandit en silence
Entre les gouttes des saisons
Qui salent nos pas éphémères
Soudain, le corps se souvient
Que nous ne sommes rien.
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automne 2019, à suivre