Racolage

SSSS

Racoler

Apanage de société
Envoutée
De la tête aux pieds ;
Racolage étalé
À tous les étages

Ravage du marché
Maquillé
Comme un avenir volé ;
Le monde qui nous tient
N’est plus que racolage

Rats collés à la rapacité
Si sourde ambition
D’applaudir sa vulgarité
Sous couvert d’inhibition

Barbare et sans âge,
Ô Monde de cœurs sales
Comment en es-tu arrivé si las ?

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Aveugle

Dans l’œil, le soleil
Dans l’œil, l’amour
Dans l’œil, le chagrin
Dans l’œil, le doigt

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oooooooouuuuuu

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Échos Système

Ecce Homo
Comme un écho d’ego
Le son du Moi dresse les murs
Que le poète tente de repeindre.

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Prédation hors champ

Caverne ronde
Puis quatre murs.
Casé, recasé, écrasé,
Le destin remis à hier,
Sous la poussière, la vérité
Nue comme un versant,
Nos regrets agrippés
Ne voient que le dessein
Du chant des sirènes
Du mirador qui veille
Comme un prédateur.
En contre-champ, l’illusion.ssss

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sssss


 

sssss

Décollage

L’âge du racolage
l’ère de rien,
digital étalé
où le culte du jeu
ne pèse que 100 grammes.

Après Moi le déluge
comme une pluie acide
sur les âmes abîmées
par une fuite en avant.
L’aura colle à la peau morte.

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