Automne civilisationnel

 

L’impermanence est permanente,
Mais le déni subsiste comme une toile
Soigneusement verouillée.

Dans l’entre-temps qui rampe,
Les méninges se voilent
Comme une mémoire souillée.

Alors la peur s’approche,
Les consciences se retournent

Comme un bain de repentance.

Voilà que tonne la fin de l’insouciance.
L’Automne s’en sortira.
La lune y veille déjà.