Kamikaze en moins

 

Cette espèce m’arrache l’aveu
D’un refus d’appartenance,
Prisonnière du corps et de l’esprit
Au déni à demi consommé.

Ballottée comme un cerneau de conscience,
Vomissant le hasard d’un grain de riz
Confiné dans la norme échappatoire.

Ô kamikazes du vivant, sans limites,
Sans recul ni vision de votre finitude,
Écartez-moi de toute ressemblance
Et laissez-moi rêver que je suis un arbre.