La Nature aux abois

 

Que découlera-t-il de ces conjugaisons ardues
Entre la biodiversité et la suffisance humaine ?
L’osmose entre vivants : indue, ou un dû ?
Démasquée par une démondialisation soudaine
Voici la Nature redevenue fertile.
Hélas, momentanément semble-t-il.

Soubresauts de températures entre deux aveuglements
Savez-vous, âmes craintives, que rien ne dure ?
Aussi long et honteux fut votre égarement
Vous continuerez sans doute à défier la Nature.

L’altruisme n’est pas inscrit dans votre sans-gêne
Et le destin qui vous effraie le met à l’épreuve.
Sous le boisseau de la quarantaine,
Que vos esprits fassent un peu peau neuve.

Le Nature se fichent de vos manières,
Trépassant outre vos barrières.
La Nature, même aux abois,
Connaît son droit de vivre libre !