La nature prend le temps
De peindre le souffle
De tous ses bras.
Reliefs ancestraux
Impriment le mouvement invisible
Du vent. Entre deux cailloux
La vie pousse, prend la pose
Jusque la prochaine lune.
Éternellement éphémère,
Le temps festoie sur la terre
Pour le regard qui passe.
Toute évasion puise son espoir
Dans l’eau du miroir.
Attention,
Derrière toi, la ligne de crête
A bougé sous la chaleur du soleil.
La perception est fille de la lumière
Où le hasard n’est fait que d’attachement.