L’été amenant à lever le pied, me voici à trier ma bibliothèque, laps de temps au cours duquel je tombe sur « Du trop de réalité », que je me mets à relire d’une seule traite.
Avec Annie Le Brun, nous avons affaire à l’une des dernières, si ce n’est la dernière, pensée intellectuelle libre, visionnaire, fulgurante. À la fois lourde et rafraîchissante. Dans tous les cas, évidente.
Avec toujours, en filigrane, l’évocation de la notion d’interdépendance, comme un fil rouge invisible dont la reconnaissance et l’acceptation par l’homme ne valent que pour ses affaires, jamais pour son environnement. La Nature en paie le prix, nous entraînant dans ses conséquences.
Petit florilège :
‘Strophe (INA, octobre 1988)
« Le langage reste une arme que chacun peut se réapproprier.
(Philosophie magazine, janvier 2009)
Petite cerise sur le gâteau :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/les-chemins-de-la-connaissance-le-surrealisme-aujourd-hui-1ere-partie-avec-annie-le-brun-et-radovan-ivsic-1ere-diffusion-11-11-1985-3251501
Autre article paru 15 jours après mon post, que je me permets d’ajouter ici :
https://www.philomag.com/articles/annie-le-brun-nous-vivons-au-milieu-dune-prison-dimages
Et aussi : https://bonpourlatete.com/culture/eloge-de-l-image-en-fuite