Paradis parallaxe

 

Dans les cratères d’une mémoire éfilochée
Virevoltent les couleurs d’un ancien monde.

Quand les fleuves
couraient librement
Quand les arbres
dansaient, insouciants
Quand les lombrics
travaillaient en silence.

Dans le temps qui trouble les miroirs
Le paradis a laissé une odeur de mirage
Emboîtant le parallaxe du souvenir
Aux illusions perverties.

Ce soir il fait bien nuit sur la terre en nage.