Alors vint la tempête depuis l’ouest.
Mais pour le poète qui voit sans boussole,
La rose des vents n’est qu’une borne
De chemin circulaire.
Et le soleil intervient dans l’horizon
Du petit matin aérien où
Les vapeurs de la veille
Encombrent l’espace.
Le moment du jour subi
Frappe de son cliquetis
Et remet le discours du vent
Au centre du temps escompté.
L’air qui efface les rides
La mer qui les creuse,
Rêver peut toujours servir
Pour se sentir limpide.
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Peinture : Monet, Côte de Belle-Île. Source photo.