Entre deux chaises au quotidien
Le corps un peu, l’esprit beaucoup,
Posture conditionnée par l’intention
Jusqu’à la survie.
Le rêve se limite seul,
Le rêve respire une vision.
Observer son miroir
Repérer la branche,
Nourrir son cœur d’espoir
Que tous les jours soient dimanche.
Demain mérite mieux qu’hier
Comme le suggère Jean Ziegler
* Le titre initial était « Asiégée d’un rêve » avec un seul s. L’idée étant tout du long sous-tendue par la notion de siège au sens assis, avoir le postérieur entre deux sièges, a-siège, a-ségier… n’arrivant pas à s’asseoir définitivement, de manière stable. Avec également cette notion d’équilibre à trouver en ayant cette sensation de postérieur entre deux chaises…
J’ai ajouté un s afin d’offrir un confort de compréhension et parce que je n’avais pas envie – ni le temps – de répondre dix fois de suite pourquoi « j’aurais fait » une faute, que je ne considérais pas comme telle.
Le droit chemin n’est pas toujours celui que l’on croit. J’ai donc choisi la facilité uniquement dans ce Journal, par respect du passant qui n’a pas à être pertubé un dimanche. Assiégée de rêves est de toute façon un état tout aussi permanent.
Pour le reste (notamment dans la partie Poésizanie), tout poète est heureusement libre d’écrire comme il l’entend, se fichant totalement des conventions.