Complexe, tout simplement

 

Étrange dimanche, où les sujets s’accumulent alors que dehors cogne un petit coup de tabac. Je suis à l’abri, mais… Mais comment choisir de quoi parler ?

De Michel Le Bris, parti trop tôt en janvier dernier et à qui le festival des Étonnants Voyageurs, virtuellement actif en ce mois de mai, rend hommage, pas seulement pour son rôle de fondateur et de président de ce festival où depuis trente ans déjà, les rêves font place aux rêves à travers les mots et les images ?

De cet article sur les réflexions d’Edgar Morin (100 ans en juillet prochain !) ; article dont la publication sur un blog de marketing interpelle ?

De ma chère Lune qui monte, qui monte ?

Où encore des poésies réconfortantes offertes par François Cheng dans une récente édition : « Enfin le royaume » ?

Dilemme dominical où l’on sent que tout est lié…

La complexité d’un être humain relève de la réalité de sa conscience, qui peut d’ailleurs le mener à la folie.

Mais pour l’instant, ces sujets se bousculent au portillon du partage.

Allez, mon esprit étant trop encombré, je laisse mon cœur pencher… et ma sœur la lune « gagner » pour cette fois :

La lune ne dort jamais

Robe de poussière
Brillance au couvre-feu
Silence de lumière
Un jour yin, un jour yang
La lune défile,
Impose ses critères.

Porte-manteau
Des rêves léthargiques,
Épuisette
Pour l’épuisé
Lanterne
Pour le solitaire.

Elle cligne des yeux
Sans larmoyer,
Le tour de la question
Sur son destrier.