L’été s’est écoulé aussi vite qu’une note de flûte en bambou. Des disparitions l’ont parsemé ; mais il en est une qui est passée plutôt inaperçue : celle de la poètesse Françoise Hàn, au tout début de juillet.
Évidemment peu connue sinon d’une sphère de passionnés de poésie, Hàn était âgée de 92 ans révolus. Cette longue vie lui a permis de nous enchanter de ses écrits.
Sa discrétion – Françoise Hàn n’est même pas sur Wikipédia –, est à la hauteur de son œuvre.
» Un été sans fin » qui se termine.
Il eut fallu la lire et la partager beaucoup plus de son vivant. C’est la pensée qui effleure chacun quand le vent se tait.
J’aime tellement quand, dans son poème « Envol« , elle avance « le vide est mon élan« .
Sur Internet, seulement deux articles lui ont été consacrés… (voir en bas de page).
La création, l’expression, la culture, l’art, la beauté et tout ce qui va avec, la vision du monde ainsi que les idées, perdent visiblement de leur force dans cette société devenue mentalement aseptisée par l’inutile et le provisoire.
Je n’ai trouvé que deux interviews de Françoise Hàn à propos de la poésie, et encore, faut-il s’inscrire pour lire en entier la seconde… :
– propos 1
– propos 2
actualitte.com/article/monde-edition/deces-de-la-poetesse-francoise-han/101591
livreshebdo.fr/article/deces-de-la-poete-et-critique-francoise-han
levurelitteraire.com/francoise-han-ecrivain-et-critique-litteraire/
éditions-jacques-bremond.fr
babelio.com/auteur/Francoise-Han
lechasseurabstrait.com