Hier matin, samedi, j’écoutais l’émission d’Aurélie Luneau sur France Culture « De causes à effets« , laquelle interviewait Coline Serreau, qu’on ne présente plus, et le dessinateur belge Pierre Kroll ; tous deux invités à mettre en avant l’engagement de certains artistes envers le sort de la planète, via leurs créations – toujours au vu du comportement des homo sapiens.
Le cri de celle qui bout
Noyée dans la masse, la conscience titube
Prise dans la nasse de sa finitude.
Dans l’herbe rase d’un matin en France
Le foncier arase la moindre espérance.
Mais résonne le cri du soleil levant
Quand la trublionne dort sous le vent.
Par où commencer se dit le poète,
Comment désamorcer la vie qui s’achète ?
Dérouler le tapis de sang aux neurones englués
Réparer l’inconscient des plus embués.
Vaine prétention. De guerre lasse,
Quêtons le silence du rapace.
La vision ne veut que la vérité,
On ne badine pas avec l’éternité.