Voyant récemment passée l’information selon laquelle des « élus » ont émis l’idée d’ajouter le chat dans la liste déjà sidérante des animaux « nuisibles », j’ai d’abord cru à une blague, à un fake comme on en voit tant passer. Que nenni. Or, même s’il ne s’agit que de trois députés et si l’amendement vient d’être rejeté (encore heureux), le néant neuronal de notre espèce continue visiblement de s’aggraver d’année en année.
Née nuisible
Céphalées pour Attila
Décennies au pilori
Feu, silex et bla-bla
Le sens de l’infini.
Le nuisible fit du chemin
Dans le déni des lendemains ;
Sa conscience anéantie
Bonifia son incurie.
L’espèce en roue libre,
Terrifiée du grand soir,
Décomposa le cycle
Au nom d’un moi illusoire.
Ô, nature violée jour après jour,
Veux-tu bien attendre une seconde
Que son avenir se tarisse
Que le boomerang rebondisse
Qu’on en finisse !