La poésie s’écrit seule

Dans l’ombre de l’heure, l’écrit naufragé s’accroche, Quand l’humeur fait chanter le doute de l’âme. Rien ni personne au fond de l’esprit ne doit déranger le chemin. Le poète s’éprend de son envie, espérant vivre seul. La solitude poétique devient l’enjeu du moment, Écartant le réel pathétique pour un univers parallèle.

Urbanoïdes

En ville, le silence est une chimère où l’imaginaire n’a plus toute sa place. Rêver demande de s’extirper du bruit ambiant. Ram-dam urbain d’humanoïdes se dépêchant de vivre, couvrant le son de la nature ; celui du peu d’oiseaux qui s’adaptent avec mérite. Pauvre terre.

Libre

Cette nuit, je relisais le texte de Gao XINGJIAN qu’il avait prononcé lors de la remise de son prix Nobel de littérature. Un propos qui me parle profondément. Il dit notamment, je cite* : « Aujourd’hui, particulièrement, où l’économie de marché envahit tout, les livres sont aussi devenus des produits commerciaux. Sans même parler du cas…

Soir d’été

La récréation est un mythe. À ce propos, un livre de chevet courbaturé Me revient au moment opportun : Chögyam Trungpa qui renverse l’idée de liberté Renvoyant les egos à d’infimes lambeaux. C’est beau la sagesse.

Vers d’arbres verts

Ce matin, une amie bretonne m’adresse gentiment une photo de son pommier en fleurs… Ce soir, tout à fait par hasard, je ressors un livre intitulé « l’arbre en poésie « , recueil rassemblant les poèmes de différents auteurs autour du sujet de l’arbre ; je l’ouvre et le parcours délicieusement. Très vite, je m’arrête sur une création…